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dimanche 5 décembre 2010

Onomastique aiguë

Dieu du Ciel ! La liste exhaustive de mes affections ne cesse de s'allonger (Et je ne parle pas de vous guys !). Voici maintenant qu'au cours d'une longue marche en nature, on m'a diagnostiqué de :
- Onomastique aiguë

Il s'agit d'une maladie peu commune caractérisée par les symptômes suivants :
- Incapacité notoire de laisser sans nom tout aspect du monde perçu par le sujet atteint
- Nécessité accrue de décortiquer chacun de ces aspects
- Nécessité de former des catégories et de renforcer leurs différences par des exemples

Il existe plusieurs types d'onomastique. Il y a tout d'abord la première, l'onomastique d'apprentissage. Ce type d'onomastique comporte deux intervenants : l'apprenti et l'autorité. L'apprenti ignore le terme exact pour décrire une réalité, il se réfère donc à une autorité, vivante, de papier ou informatique (Pouvoir à Wikipédia !!) afin de se renseigner. Ce type d'onomastique fait référence à ce que l'on appelle en langage populaire : T'es curieux, ben tu tcheckes !

Ensuite, il y a l'onomastique du découvreur. Elle ne s'applique que lorsque parachuté sur un territoire inexploré, le sujet s'approprie son nouvel univers en nommant ce qui l'entoure. Elle s'applique également aux scientifiques qui découvre un phénomène ou qui brevètent leur invention. Certains sont doués pour l'onomastique du découvreur (Marie Curie-Radium), d'autres non (Christophe Colomb-Blé d'Inde).

Finalement, il y a cette affection, ce fléau : l'onomastique aiguë qui prend une place prépondérante dans mes conversations, si bien que je n'en ai plus depuis 1997. Cette affection fut découverte lorsque j'expliquais toutes les catégories de référence lente. D'ailleurs, il y a la référence lente géographique, générationnelle, de statut, hypocrite et humoristique. À poursuivre...

mercredi 1 décembre 2010

Ah ! La procrastination

Quelle meilleure manière de recommencer à écrire des articles qu'en prenant raisonnablement mes responsabilités d'adultes (pouahaha !!!) ? Je m'excuse de mon absence temporaire prolongée (face triste, lèvres tremblotantes et pieds vers l'intérieur) J'ai travaillé beaucoup et dans mes temps libres, je déploguais mon cerveau pour le brancher sur Vampires Diaries et le fait de fantasmer à longueur de journée m'empêche d'être le moindrement productive, ce que j'ai tout de même réussi à faire. Vive l'école et les exposés oraux !

Il a neigé depuis. De gros flocons ont percé le ciel et se sont déposés doucement sur mes joues. J'écoutais The Weepies en m'imaginant un baiser sous la neige. Ah ! L'absence de vie.

Premier constat : Vie Internet = pas nécessairement l'absence de vie mais l'absence de vie Internet = absence totale de battements de coeur, d'influx nerveux et de remplissages et de vidanges périodiques de vessies et d'estomac.

Deuxièment : La procrastination est un virus dangereux qui nous pousse à faire des trucs merveilleusement ennuyeux : Un casse-tête 3D, du ménage, le classement de ses films par ordre alphabétique.  En fait, n'importe qu'elle activité qui exige un début quelconque et une fin ouverte.

Mais oublions toutes ses petites réflexions sans thématique. Il faut regrouper pour survivre ou pour susciter l'intérêt.

Donc, tadam ! Chronique environnementale. Noël est en voie d'extinction !

Je sais, je sais, vous allez me dire : "Mais voyons M'zelle, de nos jours Noël commence le 1er novembre. On se fait bombarder de pubs, envahir par les Pères Noël , lobotomiser par les chansons. Le commerce s'en est emparé et Tim Burton a tout fucké  en mêlant un film d'Halloween et de Noël."

J'approuve en partie mais ce cynisme tue Noël à petit feu, de la même manière que les fées meurent lorsqu'on dit qu'on ne croie plus en elles. By the way, il faut croire, les fées sont awesomes !

Voici quelques petits conseils pour faire vivre Noël dans votre coeur (ce que c'est joliment dit) :

1) Reconnaissez les apports de la fête de Noël :

- L'occasion de profiter des soupers de famille pour vous saouler avec le porto centenaire de votre oncle.
- Le boom économique de l'utilisation du "e" trémas.
- Pouvoir mettre une tuque avec des brillants.
- Pour les filles, porter une robe. On n'a jamais assez d'occasion pour le faire.
- Acheter des cadeaux à des enfants et le soir de Noël, y jouer durant des heures pour être certain "qu'ils fonctionnent bien."
- Vous asseoir sur les genoux d'un monsieur. Ah ! L'absence de vie !

2) Préparez-vous. Il y a plusieurs étapes nécessaires à la survie de Noël dans la moiteur chaude et sanguine du coeur. En oublier une, c'est comme arracher une pétale à la rose de la Bête (pour les gens qui souffrent de référence lente, c'est dans le film de Disney) :

- Écrivez des cartes de Noël. Pas des mails de Noël, des cartes. Et oubliez vos prétentions environnementales ; les journaux, circulaires, papiers d'emballage, magazines et impressions triples de travaux longs pour les corrections dépensent beaucoup plus de papiers et font bien moins plaisir, vous êtes coupable d'au moins l'un d'entre eux. Cela vous fera revenir dans un doux passé, celui où l'on écrivait au crayon, connaissait l'adresse de ses amis et de sa famille et collait des timbres sur des enveloppes.

- Faites un sapin de Noël. Peu importe qu'il soit petit, mais il doit y avoir au moins une dose de rouge. Quelle horreur innommable que ces sculptures de sapins modernes en inox.

- Commencez à décorer dès que vous le pouvez. Fin de session, rush de travail, magasinage et heures supplémentaires aidants, vous n'aurez peut-être pas le temps à la mi-décembre. Si vous n'avez de temps libres qu'en juillet, décorez en juillet.

3) Mettez fins aux idées reçues. Voici quelques affirmations réalistes :

- Vous allez céder à la tentation du calendrier de l'Avant. Il n'est pas grave d'en acheter un deuxième.
- Vous risquez de brûler quelque chose en cuisinant. Encore plus si vous cuisinez pour les autres.
- Un des membres de votre entourage risque de ne pas aimer le cadeau que vous lui offrez. Mais il/elle vous aime pareil.
- Vous allez prendre du poids.
- Pendant la fin de session, vous rêverez de boire un coup. Sitôt la fin de session arrivée, vous serez trop épuisé pour le faire.
- Vous ne ferez jamais autant de luge/patin/ski/raquette que vous l'auriez voulu.
- Vous risquez de vous endetter. Si vous ne l'êtes pas, vous serez plus serré financièrement. Janvier se chargera de vous endetter.

4) Savourez :

- Buvez un chocolat chaud avec des guimauves.
- Mangez des tartes et cuisinez des biscuits.
- Assoyez vous près d'un foyer. Si vous n'avez aucune possibilité d'avoir accès à un foyer, achetez le DVD du feu de foyer. Kétaine à mort, mais d'une efficacité redoutable lorsque combiné avec un calorifère.
- Nous avons tous un film classique de Noël que nous écoutons à chaque année avec passion et larmes. Pour moi, c'est le Noël des Muppets. Trouvez le vôtre et enjoyez. 10 points de plus si c'est votre première activité au réveil.
- Mettez des pyjamas en flanelle. Triplez vos points en le combinant avec le film et le chocolat chaud.

Joyeux Noël ! Je vous reviens très vite avec une autre chronique. Promis, promis !