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mardi 22 mars 2011

Top 6 des Mindfucks cinématographiques (en mon opinion)

Avertissement : L'article suivant présente de nombreux extraits vidéos, un connexion Internet haute vitesse est conseillée.

Avant de vous présenter cette liste non-exhaustive des meilleurs Mindfucks, laissez-moi juste cerner le propos : Un Mindfuck survient lors d'une rupture au sein de la logique d'un produit cinématographique, laissant place à une scène désarticulée, incompréhensible et parfois, effrayante.

Numéro 6 :  
"Quand l'appétit va, tout va" d' "Astérix et Cléopâtre"

Déçu de l'absence des sangliers en Égypte, Obélix dérive dans ses pensées et la suite n'est qu'une avalanche de nourritures et de scènes étranges. Cette scène se trouve à la sixième position, car bien que bizarre, elle ne rompt pas tout à fait avec la logique de l'histoire. Le trip qui s'ensuit nous fait quand même dire : Hein ! La scène nous montre également une des caractéristiques du Mindfuck, sitôt terminé, le film recommence comme si de rien n'était. 



Numéro 5 : 
L'overdose de 99 francs

Bon, un bon vieux bad trip ! Le film lui-même s'apparente à un lendemain de veille. Il s'entrevoit par fragments et donne un peu la nausée, par le message mais aussi par le rythme. Pourquoi cette scène ? Parce que c'est un cartoon, évidemment, et que bien qu'elle ne rompe pas directement avec la logique, la fin de cet extrait nous laisse sous le choc :



Numéro 4 : 
L'antre de la bête, dans "Les douze travaux d'Astérix"

Astérix et Obélix doivent combattre la Bête, un monstre inconnu. Mais la caverne se révélera bien plus déroutante que le monstre lui-même. Lorsqu'un métro surgit devant les deux Gaulois, même Astérix se risque à un : Je n'aime pas ça du tout :

* Observez cette scène à partir de 7 min 40 secondes, il n'y a pas d'extraits seulement pour la scène.


Numéro 3 : 
"The Bunyip Song", du film "Dot et le Kangourou".

Mignons petits films australiens (Dot et la baleine, Dot et le lapin, Dot et le koala), Dot et le kangourou en est le plus sombre. Le Mindfuck survient lorsque Dot se retrouve dans une caverne et contemple les dessins tracés sur les murs de la grotte. Enfant, cette scène m'avait foutu la chienne, probablement par l'aspect saccadé de ses images, ou par les rires diaboliques : 



Numéro 2 : 
La chasse aux poissons, dans "The Meaning of Life"

Le film "The Meaning of Life" des Monty Python est une suite de scènes toutes plus délirantes les unes que les autres. Cependant, chacune d'elle renferme une logique qui lui est personnelle. Quelques secondes après avoir pénétré un nouvel univers, nous pouvons aisément déduire les règles et normes qui la composent... mais pas cette scène. Cette scène nous fait passer de ? à ??????????$&*(&?&(?&%???%$%????. Elle serait l'entracte du film, la scène pivot de ce dernier, qui se révèle totalement pointless



La série télévisée Family Guy a parodié ce Mindfuck : 



Numéro 1 : 
"Pink elephants on parade", de Dumbo

Ce Mindfick est tellement extraordinaire qu'il a donné jour à l'expression, "Voir des éléphants roses" lorsqu'une personne est gelée comme une bine. Cette scène a encouragé Salvador Dali à collaborer avec Disney pour le court-métrage "Destino", mindfuck est lui-même. Voyez et appréciez tout ce que l'imagination peut produire, lorsqu'elle est combinée à des bulles de savon. 


Bibitte, patate, poils, gnanangnanahan !

4 commentaires:

  1. Bien raison. Le mindfuck de Dumbo est sans doute le pire.

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  2. En plus, dans Astérix et Cléopâtre, les deux tonneaux de cervoises du débuts forment une espèce de tête de mort... Tam tam TAM!! Les fromages, tout ça, je crois que l'aurais switché avec le trip de 99 francs. À lui seul, le dromadaire prétentieux convaincra les sceptiques.

    D’ailleurs, j’en appelle à tes connaissances expertes, Mam’zelle, comment appelle-t-on ou appellerait-on un film constitué en partie d’une série de mindfucks? Je pense à Fear and Loathing in Las Vegas de Terry Gilliam (ah ben tiens Monty Python), avec les lézards coquets prenant un verre tranquille, la lesbienne de trois mètres dont il faut faire sauter les pastilles des aréoles, les chasseurs chassant le chevreuil à l’arme lourde dans le désert...

    Et pour finir (parce qu'il faut bien) je vous partage le mindfuck le plus esthétique qu’il m’ait été donné de voir : http://www.youtube.com/watch?v=1-Q7cvTh_jU Le plan-séquence est tiré de The Mirror (1975) d’Andreï Tarkovsky. De mémoire, on n’a aucune idée pourquoi ça flambe et on ne le saura pas plus après. Mindfuck? Oui, mais avec une twist presque poétique.

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  3. La question fut longtemps débattue au cours de la réunion du ASPM (Association des spécialistes en phénomènes mindfuckiens) et elle demeure entière. Les chercheurs européens considèrent tous moments cinématographiques sans queue ni tête comme des Mindfucks. Du côté américain, le Mindfuck est davantage considéré comme une rupture de trame cinématographique accompagnée d'un phénomène de distorsion cérébrale connu sous le nom de "buzz". J'espère que cette explication te satisfait.

    Je t'invite à lire le livre : "Fear and loathing in Las Vegas" de Hunter S.Thompson duquel est tiré le scénario. L'oeuvre littéraire de cet auteur lui a permis d'être considéré comme un Créateur de Mindfuck de stade 6 (le plus élevé).

    Pour plus d'informations, le prochain recueil des Actes du Colloque de l'ASPM devrait sortir en 2012, ce qui, en termes universitaires, nous renvoie à 2050 pour la publication du communiqué annonçant la publication des Actes.

    Merci pour le lien.

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  4. J'ai lu le livre en traduction franco-française chiante à l'os. Je me tape présentement, du même auteur, Fear and Loathing on the Campaign Trail '72, sur les élections de la présidence américaine qui ont vu la réélection de Nixon, en l'honneur de la réélection probable d'Harper. Peur et dégoût aux élections canadiennes '11.

    De rien pour le lien, tout Tarkovsky vaut mieux que deux Besson, c'est mon dicton.

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