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dimanche 5 décembre 2010

Onomastique aiguë

Dieu du Ciel ! La liste exhaustive de mes affections ne cesse de s'allonger (Et je ne parle pas de vous guys !). Voici maintenant qu'au cours d'une longue marche en nature, on m'a diagnostiqué de :
- Onomastique aiguë

Il s'agit d'une maladie peu commune caractérisée par les symptômes suivants :
- Incapacité notoire de laisser sans nom tout aspect du monde perçu par le sujet atteint
- Nécessité accrue de décortiquer chacun de ces aspects
- Nécessité de former des catégories et de renforcer leurs différences par des exemples

Il existe plusieurs types d'onomastique. Il y a tout d'abord la première, l'onomastique d'apprentissage. Ce type d'onomastique comporte deux intervenants : l'apprenti et l'autorité. L'apprenti ignore le terme exact pour décrire une réalité, il se réfère donc à une autorité, vivante, de papier ou informatique (Pouvoir à Wikipédia !!) afin de se renseigner. Ce type d'onomastique fait référence à ce que l'on appelle en langage populaire : T'es curieux, ben tu tcheckes !

Ensuite, il y a l'onomastique du découvreur. Elle ne s'applique que lorsque parachuté sur un territoire inexploré, le sujet s'approprie son nouvel univers en nommant ce qui l'entoure. Elle s'applique également aux scientifiques qui découvre un phénomène ou qui brevètent leur invention. Certains sont doués pour l'onomastique du découvreur (Marie Curie-Radium), d'autres non (Christophe Colomb-Blé d'Inde).

Finalement, il y a cette affection, ce fléau : l'onomastique aiguë qui prend une place prépondérante dans mes conversations, si bien que je n'en ai plus depuis 1997. Cette affection fut découverte lorsque j'expliquais toutes les catégories de référence lente. D'ailleurs, il y a la référence lente géographique, générationnelle, de statut, hypocrite et humoristique. À poursuivre...

mercredi 1 décembre 2010

Ah ! La procrastination

Quelle meilleure manière de recommencer à écrire des articles qu'en prenant raisonnablement mes responsabilités d'adultes (pouahaha !!!) ? Je m'excuse de mon absence temporaire prolongée (face triste, lèvres tremblotantes et pieds vers l'intérieur) J'ai travaillé beaucoup et dans mes temps libres, je déploguais mon cerveau pour le brancher sur Vampires Diaries et le fait de fantasmer à longueur de journée m'empêche d'être le moindrement productive, ce que j'ai tout de même réussi à faire. Vive l'école et les exposés oraux !

Il a neigé depuis. De gros flocons ont percé le ciel et se sont déposés doucement sur mes joues. J'écoutais The Weepies en m'imaginant un baiser sous la neige. Ah ! L'absence de vie.

Premier constat : Vie Internet = pas nécessairement l'absence de vie mais l'absence de vie Internet = absence totale de battements de coeur, d'influx nerveux et de remplissages et de vidanges périodiques de vessies et d'estomac.

Deuxièment : La procrastination est un virus dangereux qui nous pousse à faire des trucs merveilleusement ennuyeux : Un casse-tête 3D, du ménage, le classement de ses films par ordre alphabétique.  En fait, n'importe qu'elle activité qui exige un début quelconque et une fin ouverte.

Mais oublions toutes ses petites réflexions sans thématique. Il faut regrouper pour survivre ou pour susciter l'intérêt.

Donc, tadam ! Chronique environnementale. Noël est en voie d'extinction !

Je sais, je sais, vous allez me dire : "Mais voyons M'zelle, de nos jours Noël commence le 1er novembre. On se fait bombarder de pubs, envahir par les Pères Noël , lobotomiser par les chansons. Le commerce s'en est emparé et Tim Burton a tout fucké  en mêlant un film d'Halloween et de Noël."

J'approuve en partie mais ce cynisme tue Noël à petit feu, de la même manière que les fées meurent lorsqu'on dit qu'on ne croie plus en elles. By the way, il faut croire, les fées sont awesomes !

Voici quelques petits conseils pour faire vivre Noël dans votre coeur (ce que c'est joliment dit) :

1) Reconnaissez les apports de la fête de Noël :

- L'occasion de profiter des soupers de famille pour vous saouler avec le porto centenaire de votre oncle.
- Le boom économique de l'utilisation du "e" trémas.
- Pouvoir mettre une tuque avec des brillants.
- Pour les filles, porter une robe. On n'a jamais assez d'occasion pour le faire.
- Acheter des cadeaux à des enfants et le soir de Noël, y jouer durant des heures pour être certain "qu'ils fonctionnent bien."
- Vous asseoir sur les genoux d'un monsieur. Ah ! L'absence de vie !

2) Préparez-vous. Il y a plusieurs étapes nécessaires à la survie de Noël dans la moiteur chaude et sanguine du coeur. En oublier une, c'est comme arracher une pétale à la rose de la Bête (pour les gens qui souffrent de référence lente, c'est dans le film de Disney) :

- Écrivez des cartes de Noël. Pas des mails de Noël, des cartes. Et oubliez vos prétentions environnementales ; les journaux, circulaires, papiers d'emballage, magazines et impressions triples de travaux longs pour les corrections dépensent beaucoup plus de papiers et font bien moins plaisir, vous êtes coupable d'au moins l'un d'entre eux. Cela vous fera revenir dans un doux passé, celui où l'on écrivait au crayon, connaissait l'adresse de ses amis et de sa famille et collait des timbres sur des enveloppes.

- Faites un sapin de Noël. Peu importe qu'il soit petit, mais il doit y avoir au moins une dose de rouge. Quelle horreur innommable que ces sculptures de sapins modernes en inox.

- Commencez à décorer dès que vous le pouvez. Fin de session, rush de travail, magasinage et heures supplémentaires aidants, vous n'aurez peut-être pas le temps à la mi-décembre. Si vous n'avez de temps libres qu'en juillet, décorez en juillet.

3) Mettez fins aux idées reçues. Voici quelques affirmations réalistes :

- Vous allez céder à la tentation du calendrier de l'Avant. Il n'est pas grave d'en acheter un deuxième.
- Vous risquez de brûler quelque chose en cuisinant. Encore plus si vous cuisinez pour les autres.
- Un des membres de votre entourage risque de ne pas aimer le cadeau que vous lui offrez. Mais il/elle vous aime pareil.
- Vous allez prendre du poids.
- Pendant la fin de session, vous rêverez de boire un coup. Sitôt la fin de session arrivée, vous serez trop épuisé pour le faire.
- Vous ne ferez jamais autant de luge/patin/ski/raquette que vous l'auriez voulu.
- Vous risquez de vous endetter. Si vous ne l'êtes pas, vous serez plus serré financièrement. Janvier se chargera de vous endetter.

4) Savourez :

- Buvez un chocolat chaud avec des guimauves.
- Mangez des tartes et cuisinez des biscuits.
- Assoyez vous près d'un foyer. Si vous n'avez aucune possibilité d'avoir accès à un foyer, achetez le DVD du feu de foyer. Kétaine à mort, mais d'une efficacité redoutable lorsque combiné avec un calorifère.
- Nous avons tous un film classique de Noël que nous écoutons à chaque année avec passion et larmes. Pour moi, c'est le Noël des Muppets. Trouvez le vôtre et enjoyez. 10 points de plus si c'est votre première activité au réveil.
- Mettez des pyjamas en flanelle. Triplez vos points en le combinant avec le film et le chocolat chaud.

Joyeux Noël ! Je vous reviens très vite avec une autre chronique. Promis, promis !

mercredi 17 novembre 2010

L'angoisse de la page blanche

Ah ! Je sais, ça fait longtemps que je n'ai pas posé mes doigts fins sur le clavier de mon ordinateur. Je m'en excuse et je profite de ces pages pour me justifier afin d'éviter d'avoir à me responsabiliser (une façon comme une autre d'éviter de gagner en maturité).

Je souffre depuis quelques temps de ce virus terrible, le Blanco paginibus ou l'angoisse de la page blanche en langue vulgaire. Il est probable que la mort récente de la blague "Ta mère" m'ait affectée plus que je ne le croyais. La tristesse a affaiblie mon système immunitaire transformant mes idées naissantes en bijoux de non-productivité. Seules quelques petites phrases sans capacité d'exploitation ont pu surgir de mon esprit :

- La mi-session me donne toujours envie de cuisiner des brownies.
- Le hoquet est vraiment une affection désagréable. Tout d'abord, le corps sursaute et le ventre se contracte si fort qu'on en développe des points de côté. De plus, tous les gens autour du "hoqueteur" se croit obligés de conseiller leurs "trucs miracles" pour s'en débarrasser. Le hoquet est vraiment un évènement stressant.
- À chaque fois que j'écoute une émission sur Mégavideo (ne me blâmez pas, je loue aussi des DVD et j'achète des séries), je sais que je ne peux pas écouter plus d'une émission, mais chaque fois, j'en commence une deuxième et après je suis frustrée de ne pas pouvoir l'écouter au complet. Je sais bien qu'il y a une limite de 72 minutes, mais j'espère toujours que, cette fois, la limite aura magiquement disparue. L'espoir rend stupide.
- C'est vraiment dur de prendre l'habitude de se passer la soie dentaire. Chaque fin de rouleau porte un coup terrible à ma motivation.

Le reste de mes pensées hebdomadaires est composé d'images diverses non-racontables. Si je vous les révèle, votre ordinateur risque de s'infester de virus. By the way, ne faites plus de tests Facebook, j'ai contracté le virus ThinkPoint deux fois de suite parce que je voulais savoir de quelle maladie mentale j'étais atteinte (probablement un excès de curiosité et une incapacité notoire à apprendre de mes erreurs).

Je sais que cette chronique a l'apparence et l'odeur d'un gros n'importe quoi. Je me guéris progressivement de la page blanche.

À bientôt, je vous promets une chronique sur un sujet "x" lorsque j'en trouverai un.

mercredi 10 novembre 2010

Les secrets du blog

Bonjour fieffés lecteurs,
                                    j'use de ce temps qui m'est imparti pour vous révéler ci-dessous quelques petits détails que vous pourriez ignorer concernant cette étrange page qui se déroule périodiquement sous vos yeux :

1- La publicité.
 Quand on commence un blog, le menu nous propose d'y intégrer quelques publicités sur notre page principale afin de recueillir, si possible, 25 cennes par mois. Puisque ma moralité est indestructible, je n'ai pas inséré de pornographie. Il n'y en avait pas pour les filles et de toutes manières, les scènes osées des films et des émissions de télévision qu'on retrouve sur Youtube font généralement l'affaire. Pour revenir à mon point, si vous cliquez sur ces publicités et que vous retournez en arrière ou que vous fermez la page, ça fait sourire Jésus ça me donne 1 cenne.

La publicité se base sur les articles afin de mieux cerner un groupe-cible de consommateur. Au début, elles étaient engagés et environnementalistes, puis elles ont porté sur l'art de parler en public, la rénovation et les cours de langues. Maintenant, vous pouvez remarquer des publicités de T-shirts comiques, je vous laisse décider si l'évolution marketing révèle l'évolution du blog.

2- Les sondages
Comme vous l'avez probablement déjà remarqué, des sondages apparaissent parfois dans la marge de droite. Ils me permettent de mieux cerner mes lecteurs et ainsi de répondre mieux à leurs besoins. Par exemple, dans le dernier sondage sur les zombies, j'ai découvert que la moitié des lecteurs étaient conservateurs et que l'autre moitié communique par borborygmes.

3- Les commentaires
J'adore vos commentaires (même ceux qui me corrigent, n'est-ce-pas LAR ?). Si vous ne désirez pas montrer votre identité, il y a une option anonyme. Pour ce qui est de l'orthographe, j'ai tendance à écrire mes articles rapidement et à me relire 2 jours après la publication. C'est personnel, je n'arrive pas à voir mes fautes sur le coup alors si vous en remarquer, ne vous gênez pas.

4- Mon identité
La majorité d'entre vous me connaissent déjà. Pour les autres, je me cache derrière mon écran par crainte du monde extérieur. Il n'est pas toujours évident d'être accepté lorsqu'on a un troisième bras, qu'il nous manque la moitié du nez et que du sang coule de nos oreilles en permanence.

Voilà ce qui s'appelle détruire son image !

5- Les vidéos
Grâce à cet outil formidable appelé des statistiques, j'ai remarqué que les vidéos étaient beaucoup moins populaires que les articles. C'est la raison pour laquelle vous en trouverez moins dans ces pages. Il demeure possible que, par manque d'inspiration ou par manque de temps, je choisisse d'en partager un.

Après ce léger partage de secrets, je vous laisse à votre autres occupations : Facebook, MSN, Youtube et la procrastination sur Wikipédia.

mercredi 3 novembre 2010

Avis de décès

C'est avec grande tristesse que je vous annonce, qu'au même moment où le froid glacial de novembre s'abat sur nous, la blague "Ta mère" nous a quitté. Elle laisse dans le deuil les blagues "Ta femme", "Ta fille", "Ton mari" et "Ta grand-mère". Les obsèques auront lieu à Brossard, le 6 novembre 2010.

La première blague est née en mai 1865 au cours d'une bataille entre un immigrant irlandais et un natif américain. Par la suite, elle a beaucoup voyagé dans la majorité des pays anglophones, notamment en Australie où elle est restée 15 ans. Sa présence chaleureuse a laissé une trace dans les mémoires des habitants de tous les endroits où elle a résidé. Dans les années 80, elle s'est réorientée vers la figuration. On peut la remarquer dans de nombreux films d'ados hollywoodiens. Sa participation active au sein des films de Judd Apatow lui a permis d'être enfin reconnue par la critique et le milieu cinématographique. En pleine gloire, elle a décidée de se tourner vers les nouveaux médias. Elle s'est notamment illustrée dans les vlogs de Community Channel. J'ai moi-même eu l'immense chance de la côtoyer et de travailler à ses côtés durant les premiers balbutiements de ce blog.

Bien que la peine que nous ressentons soit si vive, gardons dans nos coeurs le souvenir vivace de ces blagues qui ont illuminé nos journées. Faites revivre sa mémoire à tous les jours de votre vie, malgré son absence au sein de ces pages. En cette journée, aimez vous et embrassez vous, comme "votre mère" l'a été.



                                                 mai 1865 - novembre 2010

lundi 1 novembre 2010

Comment réaliser une pièce de théâtre contemporaine

Le théâtre n'est plus ce qu'il était diront les spécialistes. Mais il est désormais ouvert à tout bon néophyte, à condition bien sûr de vous affubler de grosses lunettes noires à montures éclectiques. Porter l'écharpe est un plus lorsque vous négocierez des budgets ridicules qui pourront ultimement servir à l'éclosion d'une graine de pensée en chef-d'oeuvre de notre époque capitaliste post-joie de vivre, sexualité débridée et confiance en l'avenir. Voici donc le protocole scientifique d'une expérimentation théâtrale (de nos jours, on ne crée plus, on expérimente) :

Matériel :
- Un divan
- Des léotards noirs découpés à l'endroit des parties génitales (Toute oeuvre contemporaine se doit de montrer une certaine nudité pour évoquer le dénuement de l'homme)
- Une chaîne stéréo (ne dépensez pas beaucoup pour cet item, cela permettra à l'un de vos acteurs de le jeter au sol dans un moment de transe)

La composition du texte :
Cette partie est très facile.
1- Ouvrez Microsoft Word.
2- Prenez un dictionnaire, une Bible et un livre de citations célèbres.
3- Ouvrez le dictionnaire, la Bible et le livre de citations au hasard.
4- Écrivez douze mots observés dans le dictionnaire, suivis d'une phrase de la Bible. À chaque page de texte, intégrez une citation choisie.

Les mots du dictionnaire devront être prononcés avec une intonation forte et ponctués de silences.
Ex : Fiction ! Garage ! Baobab ! Chanson ! etc.
Le sens de ces enchevêtrements est obscur, mais c'est l'effet que vous désirez procurer. Laisser la critique établir le sens de votre pièce. Je vous prédis qu'il parlera de la dénonciation d'une société en ruines dans laquelle les jeunes ne se reconnaissent plus...

Les phrases de la Bible devront être prononcées doucement, ou chantées, c'est encore mieux. Elles serviront à créer l'illusion que dans cette société désordonnée, la douceur se retrouve dans la spiritualité et les référents culturels oubliés.

Les citations serviront à vous donnez une crédibilité. Ainsi, vous vous placez en continuité avec les grands de ce monde auxquels vous faites référence. De plus, vous aurez l'air cultivé et intelligent, les gens croiront donc que s'ils n'ont pas aimer la pièce, c'est que le sens leur est obscur. Orgueil aidant, ils feront comme le peuple dans la fable des habits de l'empereur, ils prétendront avoir tout compris et avoir apprécier la pointe d'ironie et de lyrisme qui perle de votre oeuvre.
Éléments à ne pas oublier :
- La musique : Choisissez de la musique contemporaine ou kitsch. Servez vous des chansons entre les scènes. Si possible, faites dansez vos acteurs sur la musique de manière débridée. Heureusement, la grâce n'est pas nécessaire, plus les mouvements sont saccadés et étranges à la vue, mieux c'est. Lors de la dernière scène, demandez à un acteur de briser le stéréo. Cela signifiera que dans cette société qui n'arrête jamais, l'être humain dénaturé a soif de tranquilité.

- Les hurlements

- Briser le quatrième mur : À un certain moment dans la pièce, il est de bon ton que vos acteurs prennent d'assaut les couloirs et les sièges de la salle de théâtre. Provoquer une conversation avec vos spectateurs, n'hésitez pas à les toucher légérement (tapotement de la tête, légère caresse sur la joue).

Voilà tous les ingrédients nécessaires à la création d'une pièce de théâtre contemporaine. N'oubliez pas de la faire durer au moins quatre heures. Cela laisse le temps au spectateur de rêvasser et de penser à votre mère.

samedi 30 octobre 2010

Thème Halloween II : Vampires, Sorcières et Maisons hantées

Juste à temps, voici la deuxième partie de cette frissonante thématique halloweenesque.

Nous négligeons ici le recours aux armes car les calamités suivantes n'en ont que faire de vos démonstrations de force. Votre intelligence devra céder sur vos instincts naturels tels que l'appât du gain et le combat sans merci afin de vous sortir indemne de ces situations.

Les vampires

Cette partie concerne principalement les gens beaux puisqu'il semble que seuls ces derniers peuvent espérer obtenir un délai de temps nécessaire à leur survie. Si vous êtes laids, soit les vampires ne vous remarqueront pas, soit ils vous dévoreront trop rapidement pour vous laissez le temps de réagir d'une quelconque façon. Donc, dans l'hypothèse où vous êtes, disons, de belle apparence, voici quelques conseils :

- Ne sortez que durant le jour. Les "vrais" vampires brûlent au Soleil, la vie diurne reste le meilleur moyen de ne pas en rencontrer. Si vous croisez un vampire qui se déplace en plein jour, il est probablement vierge et végétarien, ce qui ne constitue aucune menace en soi. Si vous êtes sous son charme, rappelez-vous qu'il préfère attendre le mariage avant d'avoir des relations sexuelles, cela devrait refroidir vos ardeurs.

- En cas d'attaque, rappelez vous qu'un vampire a vécu plusieurs siècles, il est à la recherche de sensations fortes. S'il sent que vous vous débattez ou que vous avez peur de lui, il en tirera un certain plaisir. Le meilleur moyen pour qu'il se détourne de vous consiste à agir comme une personne tout à fait blasé. Lorsqu'il s'approche de vous, dites-lui :" Ah ! Pas encore." Dénudez votre cou et dites : "Fais ça vite." Ça devrait le refroidir.

- Il est plus rapide que vous, le meilleur moyen de s'en sauver consiste à garder sur vous une poche de sang destinée à la transfusion. Vous la jetez sur le vampire, cela devrait le distraire assez longtemps pour que vous puissiez vous réfugiez dans une maison.

- Ne l'invitez pas à entrer chez vous. Jamais.

- Ne sortez pas avec un vampire. Cela vous évitera d'avoir à rencontrer ses amis, sa famille et ses collègues vampires qui ne vous aiment pas assez pour se contrôler. De toutes manières, un vampire est un être manipulateur qui mettra votre vie en danger pour quelques instants de bonheur charnel.

Les sorcières

Deux conseils pour éviter les sortilèges destinés à vous nuire :
- Ne vous moquez pas des femmes qui ressemblent en tous points à des sorcières. Elles en sont probablement une et leur vengeance seront terribles. Ne croyez pas que la loi numéro 1 du wicca (ce que tu fais, tu le recevras trois fois...) vous sortira de ce mauvais. Les vrais sorcières n'en ont que faire, car Satan, au cours d'un sacrifice, leur a dit de faire souffrir les humains. Vous ne serez qu'un élément déclencheur d'une fatwa anti-humanoïdes.

- Payer complétement les services d'une diseuse de bonne aventure et ce, en argent comptant, sans vous moquez de ses verrues. Je me suis moqué une fois de celles de ta mère, elle n'a pas aimé.

Les maisons hantées

Très simple :
- Si une maison vous semble hantée, abandonnée, couverte de mousse et de toiles d'araignées, n'y allez pas.

- Si un oncle que vous ne connaissez pas vous lègue sa fortune en échange d'une nuit dans un manoir, n'y allez pas. C'est une arnaque, personne ne vous veut du bien dans ce monde horrible.

Bon Halloween !!!! Mouahahahahhaha !

lundi 25 octobre 2010

Le stade "fucking"

Pour atténuer quelque peu le Guide du Québec à l'usage des Français, j'aimerais aborder un aspect un brin loufoque du Québécois en exil dans un territoire anglo-canadien. Au cours de ce que l'on appelle : "Le processus d'immersion", le Québécois passera par plusieurs stades avant d'atteindre ce nirvana linguistique qu'est le bilinguisme.

1- La peur

Ce stade survient généralement dans un dépanneur ou dans une cantine d'aéroport. Dès le traditionnel "Hello" émis par le caissier (ou la caissière, ou tout simplement clerk, ça évite toute discrimination), le Québécois arborera un air ahuri, un regard fuyant et laissera passer trois secondes avant de s'exprimer dans le pire anglais qui soit.

Exemple de phrase typique de ce stade :
- " I want a... chose là heu... gas."

2- La paranoïa discriminatoire

Ce stade survient lorsque le Québécois ne parle pas assez bien anglais pour être compris immédiatement. Il sera cependant persuadé que si les Anglos ne le comprennent pas, c'est parce qu'ils détestent les Québécois. Pour quelques semaines, il aura alors une excuse parfaite pour ne pas s'intégrer.

Exemple de phrase typique de ce stade :
-"Pourquoi il ne se force pas, lui, pour parler anglais."

3- Le stade "alcool"

La crainte et le sentiment d'exclusion du début sont disparus, surtout lorsque le Québécois se rend compte qu'il n'a pas l'apanage de la consommation abusive de boissons alcoolisées. Après quelques soirées bien arrosées au sein de la communauté anglophone, voilà que le Québécois est persuadé de posséder un excellent anglais, mais qui ne se manifeste qu'en état d'ébriété. Ce stade se remarque également par des déclarations d'amour envers les anglophones, mettant l'accent sur les ressemblances entre les deux solitudes.

Exemple type :
-"In fact... we love you en maudit."

4- Le stade "fucking"

Le Québécois a maintenant un travail. Une routine salutaire s'est progressivement installée dans sa vie. Il peut maintenant s'exprimer en courtes phrases simples. Le vocabulaire est cependant restreint, c'est pourquoi le Québécois recoure alors aux mots "fuck" et "fucking", qu'il parsèmera généreusement dans toutes ses phrases. Ces mots servent à accorder un délai temporel afin de trouver le mot suivant.

Les applications linguistiques des dérivés du mot "fuck" sont utilisées de façon erronée par le Québécois. Premièrement, leur utilisation est trop fréquente et survient dans des contextes inappropriés pour être socialement acceptable. Deuxièmement, il les utilise parfois comme des comparatifs, ce qui leur confère un sens nul. Exemple : "He's cool like fuck." (Ne riez pas, je l'ai déjà entendu... et peut-être même utilisé...damn !)

Après avoir traversé tous ces stades, le Québécois est alors prêt à franchir la barrière poétique du bilinguisme. Il rêvera en anglais, perdra progressivement son accent québécois lorsqu'il s'exprimera et oubliera le genre des mots. Le retour à la mère patrie se chargera de la rééducation de notre Québécois. Pendant quelques semaines, le texan et l'accent du Lac se côtoieront dans une envolée mélodique digne des grands opéras de ce monde. Puis il se remettra à sacrer. Ce retour langagier se manifeste toujours en hiver, étrangement.

Say "Hi" to your mother !

Annonce weird !!



Utilisation abusive d'enfants dans une publicité.

vendredi 22 octobre 2010

Thème Halloween : Comment survivre à une attaque de...

Un sinistre vent balaie les dernières feuilles de l'automne et déjà cette froide morbidité s'empare de vous. Que nenni ! Voilà exactement l'état d'esprit qu'attendent ces créatures de la nuit qui surgiront d'ici quelques jours pour étendre, le temps d'une nuit, l'empire du mal sur cette Terre. Mais n'ayez crainte, j'ai recueilli quelques informations auprès des spécialistes de la question et j'aimerais me servir de cette tribune pour les partager avec vous. Dans cette première partie, j'aborderai les diverses créatures maléfiques qui agissent par contagion :

Les zombies

Fléau apocalyptique, les zombies se répandent et se multiplient rapidement sur une grande étendue géographique. Les premières manifestations se produisent peu de temps après l'annonce de la découverte d'un nouveau médicament en vue de guérir une maladie courante, tel que le cancer ou la grippe. Pour cette raison, j'ai passé toute la crise de la H1N1 enfermée dans mon sous-sol, métamorphosé en parcours à obstacles tranchants pour l'occasion.

L'on devient zombie par :

- Morsure
- Contact sanguin et salivaire (Peut-être sexuel aussi, donc ne croyez pas vous en tirer si vous n'embrassez pas le zombie)
- Naissance d'une mère zombie
- Participation à un vidéoclip de Michael Jackson

Il est aisé de reconnaître un zombie. Leur peau est pâle, leurs yeux sont vitreux avec prédominance du rouge et du noir, leurs vêtements sont en loques et leur démarche est incertaine.
* NB. Ne pas confondre avec les habitants de la Ville de Québec le jour de la célébration de la Saint-Jean-Baptiste. Les deux se dirigeront vers vous les bras tendus, mais l'un veut vous dévorer, l'autre veut un câlin.

Les zombies attaquent généralement les villes où les habitants possèdent un arsenal complet d'armes à feu, c'est pourquoi il y a peu d'attaques repertoriés au Canada. Toutefois, en cas d'attaques, il est recommandé de posséder les articles suivants :
- Une tronçoneuse : efficace mais fermer la bouche en l'utilisant
- Des armes à feu de toutes sortes : Ils ne mouront pas, mais ralentiront le pas
- Une torche : Les zombies sont inflammables
- Un chasse-neige : Pour vos déplacements

Pour la suite, trouvez vous un refuge. Les plus efficaces sont les centres commerciaux et les aéroports. Attendez plusieurs jours, jusqu'à ce que les zombies soient tous morts de famine.

Les loups-garous

Tout d'abord, assurez vous que vous ne vivez pas dans un village reculé dans lequel tous les habitants portent des habits du 17e au 19e siècle. Si ce n'est pas le cas, vous venez de diminuer sensiblement vos risques d'être frappé d'une attaque de lycanthropes.

Deuxièment, pour les dames, ne vous approchez pas des garçons musclés et bronzés qui se promènent torse nu.

Évitez également les bars clandestins, les raves et les tavernes de motards. Ce sont des lieux de prédilection pour les loups-garous.

Finalement, les soirs de pleine lune, portez des vêtements en argent et munissez vous de fusils et d'arbalètes.

On devient loup-garou par :
- Morsure
- Hérédité

Je n'ai pas inclus les vampires dans cette première partie car le texte est déjà très long mais aussi parce que la transformation en vampire est plus complexe et demande un certain cérémonial.

Bonne chance pour cette partie, prenez soin de vos mères !

lundi 18 octobre 2010

Message à l'intention des lecteurs

Chers lecteurs,
                          tout d'abord, j'aimerais vous déclarer mon amour inconditionnel. Check.

Je m'attendais au mieux à 20 visites et ce simple petit blogue dépasse mes espérances.

Je vous invite à laisser des commentaires, des suggestions et à soumettre vos propres observations. Les suggestions sur la mise en page et le graphisme devraient cependant être accompagnées d'un mode d'emploi ou d'un long texte explicatif. Dites vous qu'en général, mes compétences informatiques se résument à frapper l'ordinateur lorsqu'il gèle.

N'hésitez pas non plus à me soumettre des idées de sujets afin de m'inspirer.

Bien à vous (et à vos m...) !

mardi 12 octobre 2010

Le surdesign

Certains d'entre vous reconnaîtreront cet article pour l'avoir déjà entrevu dans un forum scolaire. Mais ce sujet ne semble pas vieillir par les temps qui courent. Donc, pour le plaisir général (en espérant le susciter, sinon, je le laisse entre vos mains, insérer une blague salace ici) :

Le surdesign

Telle une épidémie d'H1N1 (à laquelle votre obligée a survécu), le surdesign a envahi  nos espaces résidentiels et commerciaux. Son activité est toutefois plus importante dans les habitations de la classe moyenne élevée et de la classe bourgeoise, ainsi que dans les entreprises funéraires. Le surdesign se remarque par une diminution sensible du portefeuille et d'une augmentation substancielle du taux d'endettement. Ce fléau est également responsable de l'insomnie matinale de milliers de voisinage, surtout à la fin du printemps et au début de l'été. 
On remarque le syndrome du surdesign lorsqu'un intérieur semble inhabité, provoquant ainsi un sentiment d'étrangeté ressenti par l'individu qui se trouve dans sa propre maison. Cet état engendre des épisodes de stress dans lesquels l'individu ne peut s'affaler sur un divan ou déplacer les coussins. Sa maladie s'aggrave lorsqu'il s'éloigne du monde extérieur en étant le seul à pouvoir comprendre le fonctionnement de ses électroménagers et de ses ustensiles de cuisine.

La thérapie peut être individuelle ou en groupe. Les gens affectés seront progressivement soumis à la vue de nains de jardin, de flamants roses et de recouvre-bol de toilette en serviette. Par la suite, ils seront encouragés à organiser leurs documents, leurs livres et leurs vêtements en piles instables. Avec le temps, les gens atteints de surdesign apprendront à composer avec des signes de présence humaine dans une maison.

Pour éviter d'être soi-même atteint de surdesign, il est recommandé de ne pas écouter d'émissions de télévision telles que : Décore ta vie, Méchant Changement ! ou Manon, tu m'inspires. Ces programmes montrent une image embellie de la rénovation, excluant les jurons, le manque d'espace et la pizza saupoudrée de plâtre. Évitez également les abonnements à Décoration chez-soi, sauf si vous désirez former une pile de magazines, ce qui est tout à fait légitime !

Refusez des matériaux tels que l'inox, le bambou et le granit. Restez fidèles à de grands classiques tels que la mélanine, le poil long et le macramé. De plus, ces éléments retiennent les odeurs qui s'échappent de votre cuisine, de votre foyer à bois et des êtres humains.

Investissez votre décor tout comme vos mères ont investi le mien !

jeudi 7 octobre 2010

3e partie : Guide des colloques à l'usage du débutant

N'ayez crainte, public en délire, la troisième partie du guide vous est livré aujourd'hui.

4- Le conférencier

Voilà une position dangereuse au sein du colloque. En choisissant de présenter une communication devant un ensemble de spectateurs d'une neutralité désarmante, vous serez scruté, analysé et dans le pire des cas, ridiculisé. Il vous faut donc préparer un plan d'attaque digne des meilleurs stratèges :

Étape 1 : Construisez votre forteresse

Entourez-vous de divers objets qui vous permettront à la fois d'amortir votre stress et de dévier  l'attenttion des spectateurs. Oubliez les évidences tels que la machine au mouivement perpétuel ou le singe qui joue des cymbales, soyez subtils :

- Conservez toujours un crayon dans votre main. En plus de donner une importance accrue à vos propos en créant l'illusion d'un index super long, cet outil déconcentrera votre auditoire si vous l'utilisez pour battre la mesure de vos propos, le mettre dans votre bouche ou vous gratter le dessus de la tête. Dans le cas possible où votre communication agit tel un somnifère sur l'auditoire, vous pourrez toujours vous en servir pour frapper votre lutrin, créant un effet de surprise.

- Exigez un verre d'eau. Les moments où vous le porterez à votre bouche et le remplirez sont autant de précieuses minutes qui vous évitent de parler et/ou de chercher vos propos.

- Préparez un Powerpoint ou un fascicule. Ces deux outils ont tous deux l'avantage de provoquer une rêvasserie presque instantanée chez le spectateur. Pour cette raison, privilégiez les images au texte, ce qui vous évitera également l'embarras immense causé par les fautes d'orthographe. Cependant, dans le cas où vous devrez y insérer du texte, assurez-vous qu'il comprenne les éléments suivants :
  1. Au moins un mot en italique. Cet élément rajoute une pointe d'humour et vous permet d'utiliser les langues étrangères et les registres de langue familier ou ordurier.
  2. L'expression : et/ou.
  3. Les noms des auteurs qu'il est gênant de prononcer.
- Évitez de tenir des feuilles brochées dans vos mains. Cet élément crée une trop grande conscience du temps chez le spectateur qui remarque les feuilles lues et celles qui restent à lire.

Étape 2 : Attaquer

Le plan d'attaque que je vous propose est très simple : il s'agit d'éviter une période de questions qui mettrait votre crédibilité en péril. La dernière chose que vous souhaitez est cette horrible sensation semblable à celle que l'on ressent dans les rêves où l'on est tout nu à l'école. Voici une méthode qui pour l'avoir observé, a fait ses preuves :

- Remerciez. Cette étape vous prendra quelques minutes. Vous donnerez ainsi l'image d'une personne humble, qui reconnait le grand travail de ses prédécesseurs, en plus de vous attirer la sympathie de votre public. Commencez toujours par les organisateurs et n'oubliez pas la personne qui vous a servi le café, vous montrerez que malgré votre grand savoir, vous demeurez une personne accessible.

- Vulgarisez. Je sais que cela peut sembler contraire à tout ce qui vous a été présenté jusqu'ici, mais sachez que malgré la croyance populaire, la majorité des universitaires aiment les communications qui vont droit au but et qui présentent une idée générale du sujet de votre recherche.  Restez en surface et parlez avec entrain. Agrémentez votre communication par de nombreux exemples du quotidien, évitez toutefois la culture populaire, les références ne sont pas les mêmes pour tous.

En utilisant cette stratégie, le binoclard qui se risquerait à vous poser une question pointue sur votre sujet perdra d'emblée la sympathie du public, ravi, pour une fois, d'avoir compris l'intégralité d'une conférence. À la question précise qui vous sera posée, votre meilleure réponse sera :
- J'ai bien étudié cet aspect, mais j'ai préféré ne pas l'aborder en détails puisque je désirais présenter une idée générale de mon sujet et que de toutes façons, le temps alloué ne m'aurait pas permis de le faire.

Garder toujours la carte du temps alloué dans votre manche, prête à vous secourir en tout temps. Il s'agit de votre meilleure alliée.

Conclusion

Servez vous judicieusement des connaissances acquises dans ce petit guide. La parution d'un nouveau chapitre (Comment charmer vos collègues lors des conversations hors-conférences d'un colloque) devrait paraître sous peu.

Bien à vous (et à vos mères) !

dimanche 3 octobre 2010

How to fake a six pack (Re: How to Fake Abs). *SARCASM*

2e partie : Guide des colloques à l'usage du débutant

Troisième partie : Être spectateur

Maintenant que vous êtes parés et caféinés, vous entrez dans un monde secret gouverné par une poignée d'initiés. À la première conférence, la douce brise de convivialité timide s'est éteinte. Désormais, vous devez vous concentrer sur trois choses :

1- Éviter tous bruits corporels

Sitôt assis sur votre chaise, vous commencez à regretter amèrement les cafés que vous avez engloutis. La peau de votre estomac se dilate, vous donnant l'allure horrible d'un texan sur le point d'accoucher d'un extra-terrestre (cliché). Il est hors de question de détacher le premier bouton de votre pantalon, un tel appel à la lubricité n'est pas le bienvenu. Demeurez assis et tentez de modifier vos grimaces de douleur en expression de concentration intense.

La suite est beaucoup plus difficile. Par bonheur, vous sentirez votre ventre dégonfler, mais ce relâchement s'accompagne d'un bruit semblable au démarrage d'une connexion internet de 1997. Restez impassible, et masquez le bruit en tournant les pages de votre calepin. Rassurez-vous, personne ne vous en reparlera. Aborder ce sujet prouverait par le fait même qu'une chose aussi tangible qu'un bruit de digestion puisse déconcentrer l'auditoire, ce qui est impossible... officiellement.

Dans le même ordre d'idées, évitez tous bruits de mastication, de craquage de doigts et de reniflements. Cependant, cette consigne ne s'applique pas aux conférenciers, ni aux présidents d'assemblés, puisque ce sont des moyens classiques pour attirer l'attention du spectateur.

2- Combattez l'ennui

Toutes les conférences ne vous apporteront pas une nourriture intellectuelle amusante. Si l'ennui vous prend, il vous faudra alors feindre l'intérêt. Voici quelques petits conseils qui ont fait leurs preuves :

- Ne sous-estimez pas l'importance du calepin. Ce merveilleux petit outil peut vous servir à dessiner le château de vos rêves, faire votre budget, écrire une lettre d'amour ou encore ériger les plans d'un vaisseau spatial en forme d'oeuf. Les possibilités sont infinies.

- Faites des paris avec vos collègues (choisissez-en un que vous ne cherchez pas à impressionner !). Par exemple, pariez 1$ que le mot "dichotomie" sera prononcé d'ici 15 minutes, 10 $ si votre collègue pose une question comprenant le mot "gonorrhée". Évitez de rire, parce que tsé, c'est pas la place !

- Observez les tics des conférenciers. Voir la section précédente.

3- Posez les bonnes questions

Vous voulez impressionner les érudits présents par votre capacité à humilier publiquement un conférencier ? N'ayez craindre, cela s'avère très facile à réaliser, il vous suffit de suivre le modèle ci-dessous :

-Longue introduction qui déballe toutes vos connaissances sur des éléments plus ou moins éloignés au sujet de la conférence. Ex : Si la conférence parle des chênes canadiens, vous pouvez parler des frênes canadiens, des forêts canadiennes, des chênes américains, de la symbolique du chêne, de la ressemblance entre le mot chêne et le mot chaîne, etc.

suivie de :

-"Votre recherche tient-elle compte de ces divers éléments ?"

Ça fonctionne à tous coups. N'oubliez pas votre accent international.

Voilà pour cette deuxième partie, la troisième et dernière section portera sur le rôle du conférencier.
Saluez vos mères pour moi.

vendredi 1 octobre 2010

Petit guide du colloque à l'usage du débutant

Ceux qui font actuellement une maîtrise ou un doctorat devront, un jour, se soumettre à ce mutuel cérémonial d'auto-congratulations que sont les colloques universitaires. J'aimerais fournir ci-joint un petit guide pour éviter que vos premières expériences se soldent par une humiliation totale devant un binoclard asthmatique au toupet hipster.

Voici donc la première partie de ce sujet qui devrait s'étendre pendant plusieurs petits messages, ma gang de chanceux ! :

La construction de soi au milieu d'utilisateurs d'unités lexicales
 au nombre de syllabes supérieur à la racine carrée de soixante-et-un
ou
Comment survivre aux colloques universitaires

Que ce titre vous prépare à la dangereuse réalité des colloques universitaires ou la complexité de la parlure est reine !

Première partie : Quel est le but d'un colloque ?

But officiel : Présenter l'état de ses recherches à une vaste communauté d'intellectuels, permettant ainsi de renforcer son réseau social, le tout dans un contexte sympathique.

But officieux : Présenter l'état de ses recherches, de la façon la moins claire possible, pour ensuite répondre à des questions précédées d'obscures préambules. Le tout résulte alors en un duel entre le conférencier et le spectateur-questionneur, observé par une communauté d'intellectuels à l'expression neutre. Après avoir tenté de comprendre les questions et de conserver une pointe de confiance en soi, le conférencier sera applaudi poliment par quelques personnes. Le reste du colloque sera agrémenté de poignées de mains plus ou moins fermes, de timides réflexions sur l'état de ce monde et de quantités astronomiques de café tiède, mais gratuit.

Deuxième partie : La préparation.

Je ne vous dirai pas comment vous préparer en vue de votre conférence, il n'en tient qu'à vous de vous assurer de la qualité du contenu que vous allez présenter. Néanmoins, dans ce monde cruel qui n'a aucune pitié, un bon contenu se doit d'être bien apprêté. Le futur participant à un colloque universitaire se doit d'apporter une attention toute particulière aux points suivants :

1- L'habillement

Il est de bon ton d'arborer des vêtement aux couleurs foncées. Le brun, le noir, le gris et le bleu marine sont de mise. N'oubliez pas qu'en tant qu'intellectuel, vous n'êtes pas censé posséder la capacité d'agencer les couleurs. De plus, porter des vêtements ou des accessoires de couleurs voyantes pourraient donner l'impression que vous êtes heureux et bien dans votre peau. Ne donnez pas l'impression contradictoire que vous pouvez vous adonnez à la joie alors que de profondes questions existentielles vous taraudent constamment ! Pour cette raison, il est avisé d'arborer des cernes profonds sous vos yeux et une peau sans éclat, puisqu'évidemment, vous ne dormez pas et mangez mal. Dans le même ordre d'idée, n'oubliez pas d'afficher une maigreur ascétique digne de Lord Byron.

En tant que jeunes chercheurs, vous ne devez montrer aucun sens du style ou de la mode. Les hommes porteront des vêtements classiques, tels que des vestons et des gilet sans manches, mais dont la coupe est légérement trop grande pour avantager réellement la silhouette. Les femmes pourront suivre les guides : Comment vous habiller selon l'occasion ! et Comment vous habiller selon votre silhouette ! que l'on trouve dans tout bon magazine ou webzine féminin. Cependant, les conseils fournis par le deuxième guide devront être appliqués à l'inverse. Il n'est pas question de vous avantager. Rappelez-vous qu'une belle femme intelligente est un non-sens et que si jamais une telle créature existait, l'univers imploserait dans un pouf assourdissant.

2- La gestuelle

Pensez à adopter un tic quelconque qui dévierait l'attention des spectateurs, diminuant ainsi le nombre de questions qui pourraient vous être posées. La palme revient à tous les gestes entourant le front et le dessus de la tête, puisqu'il s'agit du siège de votre pensée. 

3 - Le vocabulaire

Il est maintenant temps de faire entendre ce magnifique accent international que vous avez pratiqué pendant des heures. Il vous faut éviter toute possibilité de traçabilité par l'accent qui pourrait donner lieu à des instants de familiarité de très mauvais goût.

Atténuez toutes fluctuations de votre voix. Conservez cette douce neutralité qui vous permet de changer d'opinion selon votre interlocuteur sans attiser les soupçons.

Enrichissez votre vocabulaire de :
- Évidemment.
- J'allais dire la même chose.
- J'y pensais justement.
- C'est le mot juste.

Ces phrases vous seront très utiles en toutes circonstances. Surtout lors des conversations hors-conférences.

Ceci termine donc cette première partie. La suite suivra sous peu.
Mes salutations à votre très charmante mère !



jeudi 30 septembre 2010

Old Spice | The Man Your Man Could Smell Like



Quelques secondes de pur : Hhhaaaaaaaaa!!!!! C'est drôle à quel point Ah ! veut dire la surprise ou la déception et que Ha ! veut dire la joie. Juste une pensée !

mardi 28 septembre 2010

The Worst Guns N' Roses' Cover Ever



De toute beauté. On vous souhaite un long, très long chemin vers la gloire.

Message d'introduction

Bienvenue à l'unique personne qui serait, par hasard, tombé sur ce blog. Je ne me fais pas d'illusion, tant que je n'aurais pas inséré suffisamment de trucs grivois ou d'insanités scandaleuses, mon public se restreindra à moi et aux deux/trois personnes de mon entourage qui vont m'encourager. Mais j'ai quand même l'intention de respecter les règles de la création d'un blog intéressant et divertissant :

- Rire de soi dans des vidéos (Ce point nécessite un léger apprentissage du montage, ce que je ne possède pas encore, mais ça viendra, maudits chanceux)
- Des photos de personnalités publiques sur lesquelles on a dessiné des pénis (Ça viendra très rapidement)
- Des vidéos de youtube, pleins de vidéos de youtube (Ces heures perdues vont finalement servir à quelque chose)
- Des récits détaillés de tous les détails de ma vie personnelle (Regardez-moi !!!)
- Des reviews d'épisodes de certaines séries américaines et québécoises (Si j'en suis affectée. Pour l'instant, malheureusement, True Blood est fini)
- Une ponctuation et une syntaxe défaillante. Une utilisation absurde des acronymes (WTF ! OMG ! MDR !)
- Une ligne éditoriale qui se résume à : N'insultez pas ma mère !

That's it !